Polyeucte
Éditions Gallimard
1996
197 pages
Comme il est bien difficile de faire le résumé d'une pièce de théâtre, je cède donc ma place aux paroles de Pierre Corneille sur son œuvre :
<< Polyeucte vivait en l'année 250, sous l'empereur Décius. Il était Arménien, amie de Néarque, et gendre de Félix, qui avait la commission de l'empereur pour faire exécuter ses édits contre les chrétiens. Cet ami l'ayant résolu à se faire chrétien, il déchira ces édits qu'on publiait, arracha les idoles des mains de ceux qui les portaient sur les autels pour les adorer, les brisa contre terre, résista aux larmes de sa femme Pauline, que Félix employa auprès de lui pour le ramener à leur culte, et perdit la vie par l'ordre de son beau-père, sans autre baptême que celui de son sang. >>
Je crois bien que les pièces de théâtre anciennes ne me font plus le même effet qu'autrefois, car celle-ci, malgré sa poésie de grande qualité, m'a laissé de glace. Il est vrai qu'à cette époque les oeuvres étaient rigides, il était plutôt impossible de sortir des limites défendues. Ainsi, je me suis lassée de cette religion omniprésente, de ce trio amoureux (bon Dieu, il y a toujours un trio amoureux !!), mais pire ! En vérité, il ne se passe pas grand chose dans cette pièce à mon avis, car tout tourne autour du changement de religion de Polyeucte et de sa mort future. On sait qu'il va mourir, mais cela prend un acte complet avant que ce ne soit accompli et tout cela pour finir ... que tout le monde devient chrétien. Changer si facilement de religion ce n'est pas être un très grand dévot !
En bref, je crois vraiment que je vais faire un retour sur les pièces de théâtre modernes. Si vous avez des suggestions ne vous gênez pas. Et qui sait, je retrouverai peut-être ma passion d'antan.