Hunger Games
Suzanne Collins
Éditions Pocket Jeunesse
2009
379 pages
Katniss vit dans le district 12, le dernier district (car il n'y en a plus que 12 depuis la destruction du 13e) et le plus pauvre. Afin de faire vivre sa famille composée de sa mère et de sa jeune soeur, l'adolescente de 16 ans s'adonne au braconnage, à la pêche et à la cueillette dans les bois.
Chaque année, le Capitole pige au sort dans chaque district un garçon et une fille afin de les prendre comme tributs dans le jeu de la Faim. Un jeu pas très compliqué où les 24 participants sont lâchés dans une arène (décor différent à chaque année) où ils doivent s'entretuer jusqu'à ce qu'il ne reste plus que le vainqueur.
Voilà que la jeune Katniss se retrouve embarquée pour les Hunger Games où elle devra apprendre à survivre. Ah, en fait survivre n'est pas un problème lorsque l'on a un fauve qui nous court après comme elle a l'habitude dans la forêt, mais qu'en est-il lorsqu'il s'agit d'un gamin armé d'un pieu ??
Je crois que beaucoup sur la blogosphère on lu ce roman subjugué, presque. Il était donc tout à fait normal que je veuille à mon tour me délecter de cet ouvrage, mais ça m'a pris un bon bout de temps avant de pouvoir enfin mettre la main dessus (le pire c'est que je ne le trouvais pas dans les grandes chaînes de librairie, mais je l'ai acheté dans une librairie de quartier minuscule !!). Je dois avouer que si j'ai embarqué dans l'histoire, j'avais tout le temps une pensée qui me tournait en tête : << Si les enfants s'étaient tous regroupés afin de se protéger mutuellement et de s'allier, il n'y en aurait pas eu de Hunger Games et ce dès le début. >> Alors peut-être est-ce ce qui m'a fait tiquer tout le long.
Oui, j'ai beaucoup aimé ce roman, j'ai sursauté, sourit, j'ai eu peur avec les personnages de Collins, mais je ne suis pas rentré dans le livre au même point disons que les Harry Potter : sans jamais pouvoir le lâcher. Mais j'accroche à la série et je me procurerai le second tome dès qu'il sera traduit, mais pour moi ce n'est pas un coup de coeur en tant que tel, mais après tout il faut se le dire l'histoire est particulièrement sombre. C'est horrible l'idée d'être obligé de voir des enfants se conduire en adulte afin de survivre, il y a la télé qui regarde alors il faut être vendeur et à la fois il y a ton voisin qui t'imagine morte, c'est oufff, vraiment quelque chose.
Lu dans le cadre du Défi Crazy Sf 2010 : sous-genre dystopie