Top Ten Tuesday : Mes 10 turn-off livresque
Je me suis absentée quelque peu des Top Ten Tuesday (deux semaines si je ne me trompe), mais bon … il me fallait un thème qui me plaisait un peu plus. Mais celui-ci, wa ! vraiment génial ! Car toute bonne lectrice, même compulsive ne peut s’empêcher d’avoir ses petites choses qui lui tapent royalement sur les nerfs. 
N’en disons pas plus et commençons :
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1. Les auteurs qui donnent un esprit d’adulte à leur personnage d’enfant : il arrive souvent que l’on ai de la difficulté à se mettre dans la peau d'un enfant, alors imaginez un peu de décrire leur monde, d’essayer de voir à travers leurs yeux. Par moment, cela donne des résultats plutôt désastreux (ex : L’avalée des avalées de Réjean Ducharme).
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La vulgarité inutile : ah là, je vous entend << Non, mais quelle mégère celle-là ! >> mais, malgré tout je n’en déroge pas. Il y a une façon de d’écrire les choses, d’essayer de faire passer le message sans tomber dans la vulgarité gratuite. Beaucoup de grands auteurs ont été capable de décrire la déchéance de leur personnage en gardant une écriture de qualité. Dans ces auteurs qui ont sut me choquer (pardonnez-mon coeur sensible
) : Nelly Arcan et Philippe Djian. -
Les séries qui n’en finissent plus de finir : ai-je besoin de vous expliquer celui-ci. Non, je crois que vous connaissez tous ces séries qui essaient de vous accrocher, mais qui se perpétue sur 12-15-20 tomes. Parfois j’ai presque l’impression que ce n’est qu’un guet apens à argent. Suis-je paranoïaque ?? Mentionnons les Chevaliers D’émeraude de Anne Robillard (tome 1, tome 2 lus sur ????? combien de tomes) .
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Les premiers tomes qui ne sont que des introductions : qui a-t-il de plus énervant qu’un premier tome où il ne se passe rien si ce n’est que l’on sent clairement qu’on essaie de t'appâter. Bien souvent, ses premiers tomes ont fait naitre en vous plus de questionnements qu’ils n’ont répondu à vos interrogations de départ et vous vous rendez soudainement compte que vous ne comprenez toujours pas l’histoire
(humhum, un peu comme Damnés de Lauren Kate, non ??). -
Maquillage et vêtement : voilà ma petite manie et je ne peux en blâmer les auteurs contemporains, ce n’est pas leur faute, mais j’ai Horreur (soulignons le grand H) que l’on me décrive les vêtements et surtout le maquillage des personnages de notre époque. Cela me donne l’impression de lire une revue de mode (chose que je ne fais jamais, eh non je n’ai pas ce petit vice). Mais il suffit que ce même personnage vive au 18ième/19ième siècle et là c’est autre chose ! Parlez moi de corset, de ruban, de poudre sur le visage et je suis toute gaga
.
6. Répétition des mêmes mots : pour un petit rien, c’est un petit rien mais sincèrement ça m’énerve ! On dirait que plus le mot apparait souvent et plus il me frustre et parfois il me donne même le gout de lancer le livre au bout de mes bras. Pas d’exemple a donner, car je n’ai lancé aucun livre jusqu’ici (comme je suis sage !).
7. Les avances rapides : ah celui-ci m’est inspiré de ma lecture du présent : le Dr. Jivago de Boris Pasternak. Par moment, l’auteur choisi de d’écrire plusieurs mois, voir des années de la vie de son personnage en quelques pages très avares de détail. Bien souvent, ces raccourcis me sont incompréhensibles, spécialement dans le livre que j’ai mentionné, car les moments intéressants sont laissés de côté et ceux qui m’ennuient s'étalent sur des chapitres ans fin 
8. Le flou des personnages : celui-ci est de taille, ce n’est pas qu’une petite erreur. N’y a-t-il pas quelque chose de plus énervant pour une lectrice que de se rendre compte à la fin de son livre qu’il ne lui reste en tête aucune image du personnage principal et qu’au final, il n’a été qu’une image floue dans un livre. Si le personnage principal n’est pas bien rendu, il devient difficile voir impossible d’aimer le livre ( exemple personnel : Gatsby le magnifique de Fitzgerald)
9. L’égoïsme : voilà une autre de mes petites lubies, mais on dirait que je ne peux pas aimer un livre si son personnage principal n’est pas attachant. Je l’exècre d’autant plus s’il est égoïste. Ce défaut est l’un des rares que je ne pardonne pas et qui m’énerve à un point tel que … bon on va simplement dire de jeter le livre au bout de mes bras pour reprendre mes expressions favorites, mentionnons ici Le tunnel de William H. Gass et Autant en emporte le vent de Margaret Mitchell (dont je n’ai lu que le premier tome, car je m’étais prise d’une haine sans nom pour Scarlett O’Hara). 
10. Les connaissances mal intégrées : comme une personne peut vouloir nous épater avec toutes ses connaissances (comme on dit la culture s’est comme la confiture …), un auteur peut le faire aussi. Parfois, le travail de recherche a été très bien fait, mais il est mal intégré au texte si bien qu’on dirait que l’auteur beurre trop épais (pour faire un jeux de mot très très mauvais ) et que l’on est en train de lire le manuel 101 pour les nuls !
Les autres participant(e)s au Top Ten Tuesday : Karine:), Fashion, Vilvirt
Si j’oublie des participant(e)s dîtes le moi !
Idée originale : The Broke and the Bookish
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