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La bouquinerie aux deux colombes
21 avril 2011

Les Royaumes oubliés-La légende de Drizzt Livre I : Terre Natale

terre-natale

R. A. Salvatore

 

Bragelonne-Milady

 

442 pages

 

2009 

<< Drizzt est un elfe noir né en Outreterre où le pouvoir s’obtient par la guerre ou le meurtre. L’honneur, l’amitié, l’amour n’y ont pas leur place et Drizzt y fait le rude apprentissage d’une vie de servitude.

Bien qu’il ait été élevé dans un système de valeurs totalement perverti et qu’il soit rompu à l’art du combat, il sait qu’il n,est pas comme les autres. Il aspire à une vie différente et refuse de devenir un assassin au service des siens. Mais pour survivre, Drizzt est obligé de dissimuler et même nier sa véritable nature.

Juqu’au jour où il devra se battre seul contre tous ! >> 4e de couverture

4etdemi

Ce résumé ne dévoile pas la moitié des qualités de cette histoire, mais je n’avais pas le goût d’en faire un tellement j’avais hâte de vous parler de ce livre. En premier lieu, vous devez savoir que Drizzt n’a pas juste appris à manier les armes, il est un véritable Dieu ave elles ! Pour une raison que nous ignorons encore, il a une capacité incroyable à se mouvoir lors des combats. Ses capacités phénoménales font donc de lui un grand atout pour la croissance du pouvoir de sa Maison.

Drizzt est aussi né avec des yeux violets. Ordinairement, tous les êtres voyant les infrarouges ont les yeux de la couleur du sang, mais pas lui. On peut supposer qu’il endure mieux la clarté du jour que ses compatriotes, mais c’est encore à voir.

Dernière petite chose à dire, Drizzt est le fils d’un homme tout comme lui : un homme qui n’aura jamais complètement abandonné ses valeurs. La seule différence entre Drizzt et Zaknafein c’est que ce dernier, ne voyant aucune autre alternative pour survivre, s’est plié aux ordres dégoûtants de Matrone Malice et de la Maison Do’Urden.

Bon, je cesse d’écrire que pour moi et je vous parle un peu mieux de ce magnifique roman. Il faut tout d’abord que vous sachiez qu’il m’a été offert par une amie, il y a au moins deux Noël de ça et la pauvre me contactait à tous les six mois pour me demander si je l’avais lu ! Vous voyez à quel point je me sentais coupable. Puis, elle m’a dit que j’avais jusqu’à mon anniversaire pour le lire, soit en juin (je devine déjà c’est quoi mon cadeau Clignement d'œil) et vous savez tout comme moi que sa fonctionne drôlement bien les ultimatums ! Me voilà donc lancée dans une histoire dont je n’attendais pas grand chose (faut me pardonner, je ne connaissais pas la série !). Mais quelle surprise !

L’écriture de l’auteur est vraiment prodigieuse. Il crée tout un monde sous-terrain avec différentes races, leur croyance, leur ville et cela avec un réalisme désarmant ! On ne peut que se faire happer par l’histoire et se retrouver nous même dans Menzoberranzan, cette ville d’Outreterre dominée par la religion de Lloth, la reine Araignée, sûrement une des pires divinités : horriblement vicieuse et en plus, elle existe ! Mais là où l’on sent toute la qualité d’écriture de Salvatore c’est sans conteste, dans les combats. Lorsqu’il nous décrit le maniement que fait Drizzt de ses cimeterres, on a l’impression qu’il s’agit de l’extension de nos propres bras !

Lorsque j’ai commencé cette lecture, j’ai tout d’abord rencontré Dinin, le grand frère de Drizzt (celui-ci n’étant pas né) et j’ai cru que se serait lui notreDinin-Do'Urden personnage principal. J’ai cru que nous suivions un drow tout d’abord méchant et qui révise ses valeurs suite à un traumatisme quelconque. Lorsque j’ai su que ce ne serait pas cela, mais bien un enfant né innocent et qui le restera tout le long de son existence, j’ai été plutôt déçue. Je me disais que mon idée Embarrassé était bien plus originale. Mais finalement, j’ai compris en suivant le combat de Drizzt combien il avait du potentiel. L’idée d’un drow innocent qui se bat afin de ne pas être perverti, qui voit son peuple à travers des yeux dégoûtés, mais qui ne peut s’empêcher d’essayer de ne pas les haïr. En voilà toute une histoire ! Car je crois, contrairement à ce qu’en dit le résumé, que Drizzt n’a pas caché ce qu’il était afin de survivre, il l’ignorait ! Je pense que tout du long, il a cru que s’était sa vision des choses qui devaient changer, il a essayé de croire et de s’adapter et ce jusqu’à la fin ! Mais son esprit ne pouvait pas être perverti, il avait des idées de justice et d’égalité qui ne pouvaient régner dans un tel monde. Ajoutons qu’il s’agit d’une société matriarchale où les mâles ne sont pas juste inférieurs, ils sont insignifiants ! Drizzt ne pouvait carrément pas cadrer dans un tel rôle !

Ah et vous ai-je parler de Guenhwyvar ? Une panthère noire enchantée qui sort d’un onyx lorsqu’on l’appelle et qui est devenue la meilleure/seule amie de Drizzt. J’adore les panthères noires Coeur rouge. Oui,bon, c’est une raison insignifiante d’avoir aimé le livre. Mais j’ajouterais que la relation entre l’elfe noire et le familier est magnifiquement construite, elle ne nous parait aucunement infantile comme on pourrait le croire entre un humanoïde et un animal.

Je voudrais encore m’arrêter au personnage de Zaknafein que j’ai littéralement adoré, mais j’ai peur de m’étendre sur des lignes et des lignes sans pouvoir mettre un terme à mon inspiration ! Vous comprendrez aisément que j’ai hâte au tome 2 !

<< Même maintenant, après toutes ces décennies, le souvenir de cet endroit m’inspire de la crainte. Non pas à cause des souffrances physiques que j’ay ai endurées ou de la menace permanente d’une mort violente, car j,ai connu bien d’autres lieux qui présentaient ce genre de dangers. L’Académie de Menzoberranzan m’effraie quand je pense à ceux qui y ont survécu, à ses diplômés qui vivent désormais –se vautrent ! – dans la perception déformée de ce qui constitue leur monde. >> p. 187

<< Il savait que cette confrontation serait différente. Cette fois, ses bottes d’escrime, les coups qu’il porterait, seraient soutenus par de profondes émotions, guidés par le sentiment d’honneur de son peuple, par le courage qu’ils partageaient tous, leur détermination à frappeur leurs oppresseurs. Voilà ce qu’il devait croire. >> p.304

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Commentaires
G
@Edelwe : Oui, je comprends. En plus, le danger avec ce livre c'est qu'il est excellent et suivi de plein plein d'autres tomes ! Donc une PAL encore plus monstrueuse en perspective !
E
Dans ma LAL depuis longtemps... Il faudrait que je l'achète... si ma pal n'était pas aussi monstrueuse...
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