Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
La bouquinerie aux deux colombes
24 mai 2011

Zadig ou la Destinée

63705161

 

 

4/8 dans le cadre du défi de la PAL urgente de Leiloona 

  


Zadig

 

Voltaire

Hachette

1993

191 pages


Zadig est un homme bon et sensé, il sait pardonner à tous, même au pire des imbéciles. Grâce à sa capacité d’écoute et à sa facilité de trouver des solutions, il devient vite le premier ministre du roi de Babylone. Toutefois, malgré sa fidélité à celui-ci, il tombe rapidement amoureux de la reine Astarté. Il fera tout pour cacher son sentiment et la reine qui partage cet amour, tentera elle aussi de se dissimuler. Malheureusement, leur sentiment sera découvert et Zadig devra fuir Babylone.

C’est ici que commence les péripéties de Zadig qui ne rêve que de retrouver la reine Astarté. Ce désir le mènera auprès d’autre monarque auquel il donnera aussi son soutien, mais il rencontrera aussi des brigands, des saints, des pauvres, etc. Toutes ces aventures mettront la sagesse de Zadig à rude épreuve.

2coeurs

Zadig ou la Destinée représente l’antithèse de Candide ou de l’Optimiste, alors qu’un l’un était un personnage naïf et mal équipé pour affronter les tourments de l’existence, le second est porteur des plus belles valeurs qui soient, mais surtout d’une bonne têtezadig sur les épaules. Alors que Candide se retrouvait balloté d’un côté et de l’autre sans comprendre ce qui lui arrive,  Zadig, lui, confronte tous les problèmes avec son bon sens, même si au final l’un échoue aussi souvent que l’autre. Toutefois, ce qui m’a déplut réside dans la différence fondamentale des deux : Candide prouvait que le rationalisme ne mène nulle part et que le monde ne deviendra pas meilleur même si l’on devenait les plus grands raisonneurs de la planète, alors que Zadig, lui, tente de démontrer l’inverse, cette philosophie fonctionne et au final, il convertit tout le monde au bien. Personnellement, je ne peux me plier à l’idée que si j’utilise ma raison dans toutes situations de la vie le monde deviendra meilleur. Entendons-nous, c’est simplement insensé !

J’ai suivi les aventures de ce Zadig qui constamment s’apitoie sur son sort, alors que malgré tout, il réussit constamment à se sortir des embrouilles avec un certain détachement. De ce fait, j’ai trouvé le personnage chialeux et harassant et ses aventures complètement insipides. Je suis vraiment triste de dire autant de mal de ce petit roman, alors même que j’avais donné tellement d’éloges à Voltaire pour Candide (j’espère que où qu’il soit il perçoit les bons commentaires et pas les mauvais !). Toutefois, je peux supposer que cette différence majeure entre ces deux récits tiens au fait que 10 ans les sépare, Voltaire ayant écrit Zadig alors qu’il était plus jeune. Il faut croire, qu’à cette époque l’engouement pour le rationalisme de Leibniz avait emporté dans son élan de positivisme l’écrivain, mais le pessimisme l’aura saisit avec l’âge (mais ça aura donné une méchante belle oeuvre !).

Je voudrais pouvoir vous dire plus de ce récit, mais il m’est passé dans les yeux comme de l’eau dans la main, je n’y ai rien retenu. Je l’ai trouvé presque immédiatement ennuyeux, si bien que mon esprit n’arrêtait pas de s’égarer lors de ma lecture. Mais bon, peut-être que ma piètre inspiration est aussi dut au fait que j’ai tardé avant d’écrire ce billet. Mais bon, quoique puisse être cette raison, je me suis tout de même procuré un autre Voltaire en fin de semaine, non pas de commentaires, ma PAL se porte très bien Clignement d'œil.

Publicité
Commentaires
G
@Kikine : Yé ! Je ne suis pas la seule ouff !
K
Je n'ai quasiment aucun souvenir de cette lecture imposée à l'école. Tant j'avais adoré Candide tant j'ai détesté Zadig !
G
@Edelwe : Nous n'avons malheureusement pas étudié Voltaire à mon école. Personnellement, j'aurais préféré étudié Candide quoique, peut-être un peu trop sanglant.
E
Je l'ai étudié au collège et j'en garde un très bon souvenir. Je crois même l'avoir préféré à Candide!
Publicité
Publicité