Chroniques birmanes
Éditions Delcourt
2007
262 pages
Cette fois-ci, le tout nouveau papa Guy se retrouve en Birmanie pour accompagner sa femme qui travaille pour Médecins sans Frontières. Mais quand on est à son premier bébé et que la mère s’absente souvent, les responsabilités peuvent être parfois lourdes. Une chance que Guy a l’habitude des longs séjours dans d’autres pays … quoique, il est toujours possible de l’étonner.
Bon, vous êtes en train de vous dire que j’ai un ordre un peu étrange de lecture, eh oui ! je suis en train de lire les Guy Delisle du nouveau au moins récent. Bah ! c’est pas grave, même qu’au moment où j’écris c’est ligne (presqu’un mois en arrière), je viens tout juste de m’acheter Shenzen la toute dernière chronique des voyages de Guy. C’est vraiment très étrange de le voir évoluer au long de ses oeuvres, car aucune de ses bds ne sont semblables, à chaque fois l’humour est différent, teinté des impressions que le pays à fait sur le dessinateur, j’imagine. Dans celle-ci, j’ai l’impression que l’adaptation a été plus difficile. Il est vrai que dans Chroniques de Jérusalem avec deux enfants et une mère absente, Guy avait tout de même déjà une certaine expérience de la situation et il y avait beaucoup de calme et d’acceptation de la culture israélite dans ses ces dessins, cette fois-ci, il vit son existence de père monoparental avec un peu moins de facilité. Il a de la difficulté à dessiner et cette paresse nous amène des situations à en crever de rire ! Il est aussi un peu plus paranoïaque de la sécurité de Louis, mais ça finit par passer, car l’enfant est très populaire auprès des birmans qui se le passent de mains en mains. Ouf ! moi j’aurais pas eu le courage !
Comme j’ai lu cette bd il y a un bout, je vais arrêter ici mon billet de peur de m’enfoncer dans des détails idiots, mais ce qui est sûr, c’est que c’est encore une petite merveille que Guy Delisle nous a pondu là !