Chronique du Pays des Mères
Elisabeth Vonarburg
605 pages
Ebook
J’aurais bien de la difficulté à mettre un résumé ici, car je trouve que l’idée principale est de suivre les pérégrinations et les découvertes de Lhisbei et comme je n’ai rien trouvé de vraiment bon en fouillant sur internet, je vous invite à aller lire d’autres blogs qui ont chroniqués ce livre et en attendant, je vous met celui-ci qui ne dévoile pas trop de choses, au moins.
La stupidité des hommes a jadis ruiné la planète Terre. La sensibilité des femmes permettra-t-elle de la réparer, ou plutôt de la laisser se réparer ? C'est la question que se pose Lisbeï au cours d'une longue vie aventureuse qui va la mener du Pays des Mères, où les sexes vivent séparés, vers un avenir encore incertain où ils parviendront peut-être à se retrouver. Ce beau roman, qui a reçu plusieurs prix (dont, pour sa traduction américaine, le prix spécial Philip K. Dick), réconciliera avec la science-fiction les femmes qui l'ignorent encore. Quant aux hommes, il leur donnera à réfléchir. Passionnément.
Eh oui ! J’ai fini par céder aux tentations. On aurait dit que toute la blogosphère s’était donnée le mot pour lire ce livre ! Je ne pouvais pas décemment passer à côté surtout lorsque je mentionne le nom de l’auteure dans les grands de la sf alors même que je ne l’ai pas lu (je faisais plutôt mention de tous les commentaires positifs que j’avais entendu sur son oeuvre). Je m’imaginais un peu l’histoire de nouvelles amazones, des combattantes fières et farouches, donc pas du tout ce qui m’attendait !! Peut-être est-ce à cause de cela ou bien parce que vos commentaires élogieux avaient monté la barre haute, mais ce livre n’a pas été le succès auquel je m’attendais.
Pourtant, ces cités parfaitement dirigées par des femmes et tout ce savoir perdu mais que l’on tente de récupérer grâce à des expéditions et surtout, beaucoup de biologie, était fait pour me plaire ! Mais voilà, dès le début je me suis perdue. Me retrouver dans une garderie avec des mostas et une histoire d’amour entre deux petites (encore une fois je trouve que l’on donne des traits d’adultes à des enfants) m’a un peu refroidi. On nous plonge vite dans le bain, mais pour moi ça plutôt été une douche glaçée car je ne comprenais pas trop dans quel monde je me trouvais. Et puis, entre en scène cette «lumière» et qui dit «lumière» dit plein de descriptions floues, des flashs colorées, bref des trucs que je ne suis pas capables de m’imaginer car ça touche un peu trop à l’abstrait. Et ça, sa m’énerve !
Mais une fois Lhisbei partie à l’aventure (on va dire cela ainsi), je me suis sentie bien plus dans mon élément. Si ça n’avait été que de moi, je n’aurais que suivi les expéditions (entre-autre celle vers l’Ouest, ça c’est mon grand deuil). Et quand on parle d’expédition, on parle aussi de … je vous le met en plein dans le mille : de préparations ! Et chaque cité à sa bibliothèque avec des archives plus ou moins explorées et qui peuvent contenir des trucs vraiment très anciens ! Ah ! Il m’aurait fallut une grue pour me sortir de là ! Et puis, l’idée de l’auteure de nous mettre dans une société matriarcale était vraiment bien, mais le meilleur c’était assurément la féminisation des mots ! Je me suis sentie comme un poisson dans l’eau avec ces nouvelles règles ! C’est pour quand la modification du français ??? Mais il me semble que dans ce monde de femmes, quelques choses clochaient. Les hommes, peu nombreux, mais oh ! combien essentiels, sont traités comme des idiots. Il me semble que si tu as peu d’hommes et que tu as besoin de bébés, il faut que tu traites bien gentiment tes géniteurs, non ? Bah, ce n’est qu’un questionnement.
Disons donc que pour le côté expédition pour le personnage principal que j’ai bien aimé et surtout, pour la féminisation du vocabulaires, je peux dire qu’il s’agit d’un bon livre, mais pour le reste … il m’en faudra plus pour m’impressionner … ça tombe bien, j’ai deux autres livres de l’auteure dans ma PAL . C’est aussi le tout premier livre dont je peux reconnaître les références à d’autres ouvrages que voulez-vous, mon manque de culture … ou de mémoire lol.
Extrait
«Pourquoi pas ? Des papiers ne sont que des papiers. On peut leur faire dire bien des choses. Mais par eux-mêmes ils ne disent rien. Rien qui compte vraiment, en tout cas.» p.463