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La bouquinerie aux deux colombes
18 juillet 2013

Paul à la campagne

paul à la campagne

 

Michel Rabagliati

La Pastèque

1999

14 pages

Cette bd est composée de deux histoires, soit Paul à la campagne et Paul apprenti typographe. Dans le premier, nous suivons les aventures de Paul qui, en visite chez ses parents, se remémorent ses souvenirs d’enfance dans les bois auprès de sa tante française.

Dans Paul apprenti typographe, le jeune Paul suit son père dans l’imprimerie où il travaille. Robert nous fait découvrir le travail de typographe mais surtout nous dévoile ce lien si étroit qui l’uni à son fils qu’il adore.

3coeurs
J’aime tellement la famille de Paul ! Elle est vraie et elle est surtout, celle que j’aurais aimé avoir ! Non, je ne demande pas que l’on sorte les violons mais c’est toujours un charme que de lire leur histoire et d’entendre leur dispute. Une VRAIE famille, tout simplement.

Bon, voilà, j’ai vidé mon sac, maintenant je peux me permettre de chroniquer vraiment cette bd ;) J’ai bien aimé Paul à la campagne mêmePaul-a-la-Campagne-2 s’il n’a pas été une grande découverte. Il m’a fait comprendre que d’être humain en être humain ont suit un peu tous le même parcours avec nos frasques et nos culpabilités. Cela m’a permis de pardonner la mort d’un oiseau tué de la main de mon frère (lisez la bd, vous comprendrez). Je crois que nous découvrons l’importance de la vie très tôt et toutes les implications qui entourent la mort de quelqu’un n’ont pas de limite lorsque l’on est jeune. Cela crée une scissure ineffaçable dans notre histoire, ainsi que dans celle de Paul (là, je ne parle pas d’oiseaux).

Si j’ai bien apprécié la partie Paul à la campagne, Paul apprenti typographe ne m’a fait ni chaud ni froid. Lorsque je vois à quel point Robert aime son fils Paul et le lui démontre, j’ai l’impression que c’est impossible. À cette époque, les hommes ne montraient pas cela, non ? Ce n’est que tout récemment que l’homme québécois a commencé à jouer à l’avion avec son fils et à lui donner des petits surnoms, non ? Bon, je tombe encore dans le dramatique, il faut que j’arrête. Mais tout pour dire, que finalement l’amour père-fils ce n’est pas trop ma tasse de thé. D’ailleurs, ça aurait sûrement été la même chose si le sujet avait été l’amour père-fille, mais bon. Une bd sympa mais un peut inégale pour moi. 

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Commentaires
T
J'ai lu cette bd il y a longtemps, alors je ne me souviens plus très bien de l'histoire, mais tu me donnes le goût de la relire, surtout pour comprendre ce qui est arrivé au petit oiseau.
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