Les Nombrils
Marc Delafontaine
Maryse Dubuc
Éditions Dupuis
2006
46 pages
Éditions Dupuis
2007
46 pages
Qu’arrive-t-il si, au lycée, on met ensemble une grande échalote maigre comme c’est pas possible et deux sexy bombs ? L’une d’elle ne peut que devenir la souffre-douleur des deux autres, c’est inévitable.
La grande échalote, c’est Karine qui possède un coeur si grand qu’elle est incapable de voir que ses amies, Vicky et Jenny, ne possède, elles, aucune empathie et qu’elles sont égocentriques. Ajouter au tableau un beau Dan aux cheveux longs qui s’intéresse d’un peu trop près à Karine et voilà les crises de jalousie qui éclatent.
Je vous l’avait bien dit que je débutais en bd, je n’avais même pas lu Les Nombrils !! En fait, je ne connaissais de la série que ses couvertures aux apparences plutôt ado avec des couleurs criardes. Rien pour m’attirer. Et même si l’idée de cette souffre-douleur ne me semblait pas très original, j’étais prête à essayer. Finalement, la présence de Dan, du boutonneux suicidaire et de John John viennent changer du tout au tout l’histoire. Et puis, Karine n’est pas si bête que cela et pour la garder, Vicky et Jenny devront utiliser toutes les astuces les plus répugnantes de leur arsenal. Leurs tactiques nous vaudront pas mal de fous rires !
Si Karine nous semble bien peu avantagée dans cette histoire, le tome deux de la série nous fait voir une facette de Vicky et Jenny qui change notre perception. Ce n’est pas toujours drôle d’être les plus belles filles de l’école même si l’on soigne son image de façon obsessive. Une chance qu’il y a John John et sa moto !
Après ces deux tomes que j’ai dévoré, je ne peux que me demander ce qui attend Karine pour la suite. Est-ce que son couple avec Dan tiendra le coup contre les mauvais tours de ses deux amies ? Il reste encore à le lire … j’ai déjà bien hâte !