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La bouquinerie aux deux colombes
7 novembre 2014

Quand il faut ce qu’il faut

Puisque je me suis fait opérer il y a déjà une semaine pour me faire enlever la vésicule biliaire, je suis en train de songer à une façon de modifier mon alimentation. Bien entendu, j’avais déjà fait quelques changements lorsque j’avais appris que je souffrais de pierres à la vésicule. Ces modifications à mon alimentation combinés à un peu de sport m’avaient fait perdre déjà quelques livres !  Malheureusement, comme l’hiver s’en vient j’ai pas mal l’impression que je vais redevenir sédentaire et m’écraser devant la télé, donc j’essaie de me fixer quelques objectifs au niveau de mon alimentation, ce sera déjà ça de gagné à défaut de faire du sport.

1._ Arrêter de manger au resto !!

Voilà ma grosse bête noire, j’ADORE manger au resto, qu’importe la qualité du resto. C’est un peu étrange de dire ça pour quelqu’un comme moi qui aime tant cuisiner mais le resto c’est mon moment détente, ma claque dans le dos, ma récompense d’une semaine de dure labeur et puis, la fin de semaine on est pas mal tout le temps sorti alors c’est difficile d’aller manger à la maison. En plus, les restos de fast-food sont toujours l’endroit le plus facile à aller avec un enfant de deux ans et demi. Je me dis que si j’arrive à régler ce problème principal, non seulement je vais couper une grosse partie de mon apport en gras mais en plus je vais économiser pas mal de sous (ah ! mon bel appart au Portugal commence à m’appeler).

2._ Couper le gras.

Tout à fait logique comme décision car les pierres dans la vésicule sont fait de cholestérol causés par une trop grosse consommation, entre-autre, de gras animal. Bon, c’est pas mal plus facile à dire qu’à faire, car je suis Nord-Américaine, j’ai été élevé dans la culture du fast-food et de la malbouffe. Donc, j’essaie principalement d’empêcher certains aliments d’entrer chez moi : chips (je suis une accro du pop-corn au cheddar), bonbons (je n’en mange pas beaucoup mais ma fille commence à être adepte et ça me fait c****), produits déjà tout préparés (pas mal déjà fait), charcuterie, fromage gras (ça c’est difficile car une fois de temps en temps c’est très bon un fromage québécois artisanal), crème (je ne l’utilisais JAMAIS avant mais avec la maudite mode de cuisiner gras j’ai perdu l’habitude de la remplacer par autre chose) et dessert.

3._ Couper dans le sucre.

Je suis pas mal à risque de finir diabétique mais couper dans le sucre est très difficile. Je l’adore et il est partout ! Je vais tout de même essayer de faire plus souvent mes propres muffins, gâteaux, biscuits, etc. Grâce à des émissions comme Cuisine futée, parents pressés, je suis un peu mieux outillé pour savoir comment rendre plus santé mes recettes.

4._ Couper dans le sel.

Tout comme le sucre, le sel est un poison dans ma famille, donc je réitère mon désir de couper dans les mets déjà préparés, les chips, les restos et les conserves. Notre surconsommation de sodium ne provient pas de l’ajout de sel dans l’eau de nos pâtes ou de l’assaisonnement de nos plats mais plutôt de notre incapacité à gérer la quantité qui est mise dans certains plats ou ingrédients qui nous sont servis sur les tables de nos restaurants ou sur les étagères des supermarchés. De toute manière, comme disent les propriétaires d’Épices de Cru, il y a bien d’autres façons de donner du goût à nos plats qu’en ajoutant du sel et du poivre !

5. Manger plus de légumes, de légumineuses et de céréales.

C’était déjà en cours depuis le printemps passé en introduisant des crudités dans nos lunchs, en essayant de nouvelles recettes de légumes que l’on utilisait moins et en gardant en tête que le pourcentage de légumes dans une assiette devrait être de 50%. Maintenant, me reste le problème des légumineuses et des céréales, je sais bien qu’on peut les mettre un peu partout mais je n’ai pas encore le réflexe de les ajouter là et là. Ce réflexe, il faut que je le trouve.

6. Manger moins.

Une autre de mes grosse bêtes noires. Quand arrive le soir, j’ai tout le temps envie de grignoter et puis, y a aussi l’assiette abandonnée de ma fille qui traîne, ajouter à cela les portions titanesques de certains restos et j’ai parfois l’air d’une vraie boulimique ! Il faut donc que je coupe les grosseurs de mes assiettes, que je réapprenne à écouter mes signaux de satiété et que je ne me sente pas coupable de laisser de la nourriture dans mon assiette, en fait ça me procure des bons lunchs ! J’ai aussi recommencé à boire beaucoup de thé, comme ça ma bouche est occupé pendant que j’écoute un film et ça me satisfait partiellement.

7. Couper dans la viande.

Un des points les plus problématiques dans mes décisions. Mon chum ne veut rien savoir de couper dans la viande, c’est un vrai carnivore ! Puisqu’il a été prouvé que notre trop grande consommation de viandes rouges est l’une des causes de plusieurs cancers, je me relance à l’attaque. C’est quand même dommage que je reçoive constamment des commentaires du genre : « C’était bon mais y avait pas de viande », «Ça aurait été meilleur si y avait eu plus de viande». Ça me fait friser les poils de bras ! Mais bon, je vais essayer de tenir mon bout, de toute façon mon chum est plutôt frugal en compliment pour ma nourriture, alors prochain objectif un chili et une sauce à spaghetti végé !

Mon but dans tout cela n’est pas de devenir végétarienne ou vegan, mais simplement de mieux manger. J’essaie d’aller lentement vers une cuisine plus méditerranéenne, ce qui est plutôt difficile pour quelqu’un qui n’aime pas les tomates crues et les olives ! Bon, je vais quand même m’en inspiré mais j’ignore si mon chum et ma fille apprécieront ! J’essaierai de vous en reparlé au cours de l’hiver mais me connaissant, ce n’est pas assuré !

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Commentaires
G
Zut vraiment.
P
Ho pas de souci, chacun a le droit de se plaindre ( en fait, c'est une surcicatrisation due au psoriasis, je l'avais en externe j'ai découvert que c'était le cas aussi en interne du coup :/)
P
Bon courage, on me l'a enlevée en 2006 et j'ai toujours des soucis de douleurs ( d'après une amie médecin, c'est une question de réseau nerveux, le même genre de phénomène que dans les memebres fantômes, la partie malade n'y est plus, mais le circuit nerveux existe encore et se fait remarquer de temps en temps) .<br /> <br /> Mais je suis quand même moins malade. Ceci dit, il y a des choses que j'évite absolument de manger si je dois travailler le lendemain, c'est à dire tout ce qui peut ballonner ( oeufs, légumes secs, légumes de la famille des choux, carottes, légumes trop fibreux..) Ca me laisse donc comme possibilités au quotidien: pâtes, riz, patates et étonnamment, petits pois et haricots verts. C'est à peu près tout. <br /> <br /> Apparemment vu l'état ou était ma vésicule, d'après le chirurgien, c'était quelque chose qui a du commencer dans mon enfance, sans être détectable. Mais sinon, oui, on peut survivre sans... sauf que c'est le bordel niveau alimentation. Personnellement, j'ai la chance de ne pas aimer la viande, ni le gras ni le sucre, donc de ce côté, je n'ai pas eu d'effort à faire. Pareil pour l'alcool, j n'en bois quasiment jamais, et heureusement, c'est ce qui passerait le moins. Mais la plupart des gens que je connais et qui ont eu la même opération, par contre, peuvent remanger de tout sans souci dès la première année, j'espère pour toi que tu seras dans le bon lot.<br /> <br /> Malgré tout, je ne regrette pas de ne plus être au lit pliée en deux 3 jours par semaine, car de toutes façon, je n'aurais pas plus de liberté niveau alimentaire que maintenant, donc... autant être moins malade, hein...
G
Merci. J'essaie mais j'sens que ça va être dur.
L
Salut toi.<br /> <br /> Je te souhaites du courage pour ne pas lâcher.<br /> <br /> À bientôt<br /> <br /> Le Papou
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