La voix des anges
Robert Laffont
539 pages
Destiné pour devenir une légende, Guido Maffeo ne s’attend pas au changement qui survient soudain en lui, à 18 ans ce grand castrat perd sa voix d’or et il n’est plus qu’un misérable professeur de chant, chose dans laquelle il excelle. Toutefois, obligé de ne plus jamais monter sur scène, Guido décide que d’autres le feront en son nom et il commence à composer. Il est aussi bon compositeur que professeur, mais il n’a toujours pas trouvé la voix qui pourra tenir le rôle de personnage principal et il décide de faire le tour du monde pour trouver le castrat qui pourra le mener à la gloire. Malheureusement pour lui, Guido découvre cette voix sous la forme d’un jeune noble vénitien dont le rôle est de perpétuer le sang de sa famille en se mariant et en devenant un homme politique.
Toutefois, Tonio, l’extraordinaire chanteur, est pris dans des tourments familiaux, au décès de son père, il apprend que celui qu’on lui présentait comme son frère est en fait, son véritable géniteur et celui-ci n’a qu’une idée en tête : lui prendre son avenir, afin d’avoir la possibilité de se marier. Décidé à ne pas le tuer, Carlo, le père de Tonio, le fait castrer et le confit à un Guido complètement déboussolé de se retrouver au milieu d’une telle histoire. Guido ramènera Tonio à son école de chant où ils tenteront de lui faire comprendre qu’il n’est plus un riche de Vénétie, mais bien un castrat et qu’il doit se comporter comme tel. Assurément, Tonio a une voix dont la perfection le mènera à une gloire presque assurée, mais pour lui, aucun avenir ne peut-être, car son but ultime est la mort de Carlo et celle-ci ne peut s’accomplir qu’en sacrifiant sa propre vie. Dans cette tumultueuse aventure qui le mènera à Rome où il chantera le premier opéra de Guido, Tonio rencontrera l’amour à de nombreuses reprises, mais aussi la jalousie des autres castrats, il se retrouvera dans l’ombre de grand chanteur, pourtant il brillera de sa propre gloire.
Commentaires
Je me sens prise dans un conflit intérieur, d’un côté, il y a cette auteure, Anne Rice, que j’apprécie tant et que je ne voudrais sûrement pas critiquer et de l’autre, il y a ce livre, La voix des anges, que je n’ai pas particulièrement aimé. Beaucoup se surprendront que je ne l’ai pas apprécié, car je crois qu’il a été grandement aimé par la majorité des gens.
Eh, bien, pardonnez-moi, car jamais j’aurais cru que je dirais cela un jour, mais je l’ai trouvé trop long. Ces 539 pages m’ont drôlement torturé, je les ai tétés pendant presque trois mois tellement j’avais de la difficulté à venir à bout de ce livre et j’ai eu toutes les misères du monde à survivre à ce que je considère être des longueurs. Oui, je sais, les détails et le superflu sont de l’ordre d’Anne Rice, il s’agit de son style et c’est ce que j’appréciais dans ses autres livres, mais là, pour une raison X, je n’ai pas trouvé qu’ils enrichissaient le roman. Je crois qu’il y a aussi le fait qu’Anne Rice est beaucoup plus cultivée que moi, elle semble adorer tous les arts et si j’apprécie la littérature, l’art visuel et l’architecture, je ne suis, par contre, pas une grande fan de musique. Comme tout le monde j’écoute de la musique, mais dans mon cas c’est pour boucher les trous de silence, je l’apprécie de façon presque utilitaire (je dis presque parce que je considère que ce serait trop vulgaire de le dire directement) et assurément, je n’ai aucune oreille musical, donc j’étais incapable de suivre le trip de l’auteur pour ce qui est des castrats, j’étais incapable de goûter à cette voix d’or que possède Tonio, pardonnez-moi, je mérite sûrement d’être lapidée. De plus, pour la première fois de ma vie, j’ai trouvé que les scènes de cul qu’Anne Rice incorporait dans son livre étaient trop nombreuses et aucunement excitantes, peut-être que je n’étais pas dans une bonne passe … En tout cas, ne vous retenez surtout pas pour lire ce livre à cause de moi parce qu’Anne Rice mérite toujours d’être lu.
Autres livres de l'auteur :
Voir la section réservée exclusivement à Anne Rice (vous y trouverez un certain nombre de ses ouvrages).