Les enfants de Dune
Éditions Robert Laffont
2008
538 pages
Paul est allé mettre fin à ses jours en se perdant dans le désert depuis plusieurs années déjà et c'est sa soeur Alia qui a pris sa place sur le trône d'Arrakis en attendant que Leto II, son neveu, est l'âge de prendre sa charge. Ce que les gens semblent de pas comprendre c'est que malgré le jeune âge des jumeaux Leto II et Ghanima, ils sont des pré-nés, ils possèdent la mémoire génétique de tous leurs ancêtres, ils sont donc vieux de milliers d'années même si leur chair est jeune.
Mais voilà que débarque sur Dune, Jessica la grand mère des jumeaux redevenue une des soeurs du Bene Gesserit dont elle s'était détournée autrefois. Elle se présente sur la planète sous le désir de voir l'instruction reçu par ses petits-enfants, mais la vérité c'est qu'elle vient voir si Alia, sa fille ne serait pas possédée par une des mémoires génétiques qu'elle possède. Alia, la première pré-née de la famille Atréides, a faillit. Effectivement, elle a laissé la mémoire de son grand-père, le Baron Vladimir Harkonnen prendre possession d'elle, alors même qu'il s'agit d'une entité d'une cruauté sans égale qui avait opprimé les gens de Dune pendant des années et qu'elle avait elle-même tué.
Mais chacun de ces personnages jouent un rôle dans la vision des jumeaux et c'est en tout état de cause que Léto II simule sa mort. Désormais, Ghanima et Léto mettront tout en oeuvre afin que se réalise leur avenir.
Encore une fois la magie a opéré (Mon Dieu et ce pour la 4e fois ... aaaah j'adore les séries
). Malgré le fait que les tomes se succèdent et s'équivalent plus ou moins dans la difficulté de lecture, je trouve que celui-ci était l'un des plus faciles à comprendre car il y était peu sujet de la prescience qui était l'un des grands atout de Paul, mais plutôt de cette conscience génétique qui est presque une malédiction pour les pré-nés. En fait, ce tome nous éclaire sur beaucoup de choses, sauf peut-être sur ce que Leto II veut véritablement réaliser ...
J'ai été véritablement étonnée de voir ressurgir le personnage de Gurney Halleck dans ces pages, car il n'en était aucunement mention dans le livre précédent. En fait, ce fut une surprise agréable et désagréable, car les personnages que j'aimais et qui étaient fidèles aux Atréides se font manipulés au point où l'on se demande vraiment : << Paul étant mort, qui représente vraiment la famille des Atréides ? >> J'ai même fini par plaindre non seulement Gurney, mais aussi le mari d'Alia, Idaho qui est bien conscient de la possession de celle qu'il a autrefois aimé, mais surtout Stilgar ce vieux Naib fremen qui se fait drôlement maltraité par les joutes oratoires des Atréides (à mon avis du moins).
Quoiqu'il en soit, ce 4e tome était un autre plaisir que j'ai dévoré. En espérant bien que le prochain n'est pas très loin (pas très loin, non, mais pas encore chez moi parce que je ne l'ai pas encore acheté quand vais-je avoir le temps ??)