Les hérétiques de Dune
Éditions Robert Laffont
491 pages
2009
Cela fait des siècles que l'Empereur-Dieu de Dune (Rakis) est mort et les gens de la Grande Dispersion sont en train de revenir au bercail. Désormais, l'histoire n'est pas entre les mains d'un seul Atréides, mais bien d'une institution complète (dont quelques Atréides, bien entendu), soit le Bene Gesserit. Les B.G. ont continué années après années de commander aux Tleilaxus des gholas de Duncan Idaho (le préféré de Leto II) et voilà l'occasion de l'utiliser lorsque apparaît sur Rakis une jeune fille capable de commander aux vers géants. Mais le Bene Gesseir aura bien des difficultés à manoeuvrer avec toutes les forces maintenant en jeux dans l'univers : Le Bene Tleilax, les gens de la Dispersions et celles qu'elles appellent << les catins >>, soit les Honorés Matriarches, des femmes porteuses d'un immense pouvoir et aussi dangereuses que les Révérendes Mères !
et demi. Je dirais que jusqu'ici il s'agit sûrement du livre de la série que j'ai le moins aimé (remarquez que je ne l'ai pas détesté, loin de là) et pourtant je ne sais pas exactement pourquoi. Il y avait à mes yeux presque tout ce qu'il fallait pour me plaire. Grâce à ce volume, on plonge plus profondément dans
le coeur du Bene Tleilax, groupe mystérieux duquel on ne savait encore presque rien jusqu'ici et ce malgré les cinq précédents tomes ! En fait, de nombreuses choses nous sont dévoilées, mais comme toujours on a l'impression d'être dans l'obscurité alors même que l'on nous braque une lampe de poche en pleine figure :S Mais c'est bien évident, voyons ! Sincèrement, j'ai trouvé que cette fois-ci l'histoire était un peu trop lourde avec tous ces groupes (Bene Gesserit et cie), ces mystères, ces liens obscures, ces personnages auxquels on est incapable de s'identifier. Je ne pouvais même pas m'attacher à Duncan, s'était juste un gamin :(
Malgré tout, à plus tard pour le prochain et dernier tome de la série :D
Lu dans le cadre du défi crazy sf : Planet Opera