Fièvre d’ombres
Karen Marie Moning
J’ai Lu
2012
889 pages
Suite de la très célèbre série de Les chroniques de MacKayla Lane. Je recopie ici le dos du livre de peur de spoiler.
« RIEN N’EST AU-DELÀ DE MES CAPACITÉS. JE SUIS TOUT.
Vous êtes un livre. Des pages avec une reliure. Vous n’êtes pas né. Vous ne vivez pas.
JE NE CONNAIS PAS LA PEUR.
Que voulez-vous de moi ?
OUVRE LES YEUX. VOIS-MOI. VOIS-TOI.
Mes yeux sont ouverts. Je suis le bien. Vous êtes le mal.
Conversation avec le SINSAR DUBH. »
La voilà enfin cette critique que je désirais écrire depuis la fin de ma lecture, il y a bien de cela un mois et demi. Parce que vous deviez bien vous en douter, dès la sortie de ce livre en librairie québécoise, j’ai envoyé mon chum le chercher (je venais alors tout juste d’accoucher et n’était pas en état de faire un si long chemin). Alors, comme se rappelle les fans de la série, on nous laissait dans le 4e tome sur un très grand mystère … et je m’étais complètement gourée pour la suite des choses. En fait, tout le livre m’a surprise, je n’avais rien vu venir ! Dans ce tome-là on va vraiment de rebondissements en rebondissements et comme je n’ai pas le troisième oeil de certaines lectrices je me faisais appâter à tous les coups. Toutefois, c’est justement cet aspect de notre lecture qui est la faiblesse de ce tome-ci, comme on dit «trop c’est comme pas assez» et peut-être bien que certaines révélations mineures auraient pu être distribuées dans les autres tomes afin d’alléger celui-ci. J’en
suggérais spécialement deux, mais je ne veux pas spoiler et je vous laisse découvrir ce dernier tome à votre rythme. Heu … je dirais plutôt au rythme de l’auteure qui est ultra-rapide, donc impossible de savourer ce livre, il faut le dévorer à toute vitesse. Même si certaines vérités nous donnent de grands coups dans la gueule, on est secoué et on continue.
Ce livre est non seulement foisonnant d’évènements, mais aussi de personnages. On rencontre pour la première fois le groupe de Highlander dont on entendait tellement parlé par Christian, ainsi que celui des amis de Barrons. Bref, plein de sexys mens à l’horizon. Ah et est-ce que je vous ai dit que ce livre était très torride … faut dire qu’avec tous ces mecs qui nous sont décris comment ne pas craquer ? Disons que toute pudibonderie disparaît à notre lecture
Je dirais malgré tout que je reste sur ma faim, car certaines situations ne sont pas réglés (du moins pas pour moi). La fin m’a, en fait, plutôt déplut. En refermant le livre j’avais perdu quelque chose qui m’était précieux ** ou quelqu’un … **. En tout cas, ce qui est sûr, c’est que ça m’a fichtrement donné le goût de lire la série des Highlanders de l’auteure.
Extraits
«Croyez-vous que l’amour disparaît d’un seul coup ? Qu’il cesse brusquement d’exister lorsqu’il devient trop douloureux, ou importun, comme si vous ne l’aviez jamais éprouvé ?» p.641-642
Cet extrait dévoile un trop gros punch de l’histoire, mais lorsque je l’ai lu j’ai simplement éclaté de rire et je me suis dit qu’il décrivait parfaitement ce tome, alors je le met tout de même pour ceux qui ont terminé le roman et qui veulent en savourer une partie à nouveau
**« C’est réglé. La destinées est une garce infidèle. Nous n’y allons pas. Retire tes vêtements et retourne dans mon lit. » p.764 **