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La bouquinerie aux deux colombes
12 février 2013

Roméo et Juliette

roméo et juliette

Shakespeare

Maxi-livre

2004

126 pages


Je crois qu’il serait superflu de résumé une pièce si connu, car qui ne connaît l’histoire « de Juliette et de son Roméo »…

4coeurs copy En premier lieu, désolé pour cette image de couverture si minuscule, mais jebenvolio voulais absolument montrer la magnifique page couverture de mon édition et en googlant c’est la seule que j’ai trouvé. Comme je l’ai mentionné sur la page Facebook du blog, Roméo et Juliette a été, tout d’abord pour moi, le film de Baz Luhrmann (qui a aussi réalisé le merveilleux film Le Moulin Rouge) avec un Mercutio frondeur et un Benvolio raisonnable, tous deux, terriblement sexy dans leur chemise à fleur qui s’ouvrait au moindre coup de vent. Et apprendre les répliques par coeur de ce film que je faisais tourner en boucle durant mon adolescence, m’a, bien entendu, mené à lire la pièce très tôt. Si je n’avais pas trop comprit sur le coup, je l’ai relu plus tard et je l’avais tout autant aimé. Je me promettais d’y retourner depuis quelques années. C’est maintenant chose faîte.

mercutioSi habituellement mes relectures sont des fiascos, cette fois-ci, ce ne fut pas le cas. J’ai cru l’inverse au tout début puisque le film était très fidèle à la pièce de Shakespeare, je me demandais bien pourquoi je le relisais alors que je suis encore capable de vous réciter toutes les répliques («Oh ! Une maquerelle ! Taio ! Taio !). Mais c’est le charme de Mercutio qui m’a ramené à l’ordre. Cette grande gueule qui parle pour rien, qui a le sang bouillant, mais qui aime Roméo et Benvolio ne m’a jamais parut aussi excentrique que dans la pièce. Et puis, Benvolio le paisible, celui qui tente de raisonner les autres, paraissaient beaucoup plus peureux dans le film que l’être censé qu’il est dans l’oeuvre de Shakespeare. Bref, une relecture réussi qui m’a fait replongé dans la magnifique plume shakespearienne.

Extrait

« JULIETTE – Je verrai à l’aimer, s’il suffit de voir pour aimer : mais mon attention à son égard ne dépassera pas la portée que lui donneront vos encouragements. » p.39  

Une petite dernière pour les féministes, juste histoire de grincer un peu des dents, mais on l’aime quand même notre Shakespeare.

« LAURENCE – Retiens ta main désespérée ! Es-tu un homme ? Ta forme crie que tu en es, mais tes larmes sont d’une femme, et ta sauvage action dénonce la furie d’une bête brute. Ô femme disgracieuse qu’on croirait un homme, bête monstrueuse qu’on croirait homme et femme, tu m’as étonné ! … Par notre saint ordre, je croyais ton caractère mieux trempé. » p.87

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Commentaires
L
Il fait que je lise ce classique ! J'ai vu le film (que je compte revoir), mais la pièce de théâtre se doit d'être lu, même si comme moi, on lit très peu de pièces de théâtre, je pense. :)
I
Je ne connais pas les répliques comme toi, mais j'avoue que lorsque j'ai lu l'oeuvre pour la première fois cette année, j'ai pu remarquer que c'était assez fidèle à ma mémoire. Contente que tu aies pris plaisir à ta relecture!
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