Y’en a qu’y on pas de chance …
Hier, je suis allée chercher mon matou à la clinique vétérinaire où je l’avais hospitalisé à cause d’un état général plutôt inquiétant. Il était un cas plutôt intrigant et avec la jeune vétérinaire on a supprimé plusieurs diagnostics différentiels : liquide au niveau des poumons donc ce n’est pas le PIF, FIV et FelV négatif, drainage de son thorax afin de voir la couleur du liquide, ce n’est pas du pus mais plutôt du seroma. À ce moment, elle remet la radiographie sur le mégatoscope et elle commence à s’interrogé sur un élément que j’avais déjà remarqué mais qu’elle n’avait pas souligné elle-même : ces petites taches que l’on voyait sur le peu de poumons encore visible. Elle a fini par lâché le mot. Celui-là qui me poursuit à chaque fois et dès qu’elle l’a prononcé, pas besoin d’une nouvelle radiographie, je le sais que c’est ça. Mais comme il faut bien avoir des preuves tangibles, on a fait une dernière radio sur mon Marius plutôt irrité.
Il y avait des petites taches partout sur ses poumons.
Je dois avouer que là j’ai eu une réaction que je ne m’attendais plus avoir, moi qui suit devenue maman je devrais être cadenassé contre ça, la seule chose qui devrait m’affecter c’est que l’on touche à mon enfant, non ?! Et pourtant, lorsque j’ai su que mon Marius, à peine âgé de 8 ans, avait le cancer du poumon (tout comme l’avait eu ma première chatte Misty, tout comme ma grand-mêre et ma mère décédées) il y a un trou noir qui s’est ouvert en moi et qui m’a aspiré. Pendant une fraction de seconde, je n’étais plus dans la clinique vét�