Voyages d’écrivains
Collectif
Éditions Plon
2002
357 pages
Depuis longtemps, les auteurs quittent leur patrie et leur famille parfois pour fuir une situation historique quelconque, parfois pour rejoindre leur maîtresse ou simplement pour des raisons financières, mais bien souvent c’est pour se ressourcer et fuir la page blanche. Pour certains d’entre-eux, ils découvrent dans leurs voyages des pays dont ils tombent amoureux et qui leur inspire de magnifiques écrits, mais pour d’autres, le coup de foudre n’est pas du tout au rendez-vous.
Dans ces pages, on nous fait découvrir le voyage de plusieurs grands écrivains et l’impact de leur passage dans les divers pays qu’ils ont parcourus. Bien entendu, on aborde l’influence de ces voyages dans leurs créations.
- Balzac en Ukraine
- Barrès en Grèce
- Baudelaire à l’île Maurice
- Bernanos au Brésil
- Céline à New-York
- Cendrars dans le Transsibérien
- Claudel au Japon
- Fitzgerald sur la Côte d’Azur
- Hemingway à Venise
- Lawrence d’Arabie
- London dans le Grand Nord
- Proust à Paris
- Rimbaud à Aden
- Simenon au Cap Nord
- Stendhal en Russie
Eh oui ! me voilà de retour un instant après la naissance de mon bébé pour ce billet qui se sera fait attendre. D’ailleurs, je dois vous avertir que je serai sûrement très absente de ce blog pour les prochaines semaines (mois ??) faute de temps pour lire et écrire mes billets (ou simplement par manque d’énergie Zzzzz).
Pour ce qui est de Voyages d’écrivains, je dois spécifier que j’ai commencé ce livre avant mon accouchement, à un moment où j’avais besoin d’inspiration et où je désirais lire quelque chose ayant trait aux voyages toutefois, une fois ma fille née, ce n’était plus du tout le genre de lecture dont j’avais besoin. Je désirais quelque chose de plus relaxant qui ne soit pas aussi ardue à lire. Bien entendu, avec ma tête de pioche, il m’était impossible de concevoir d’abandonner cette lecture, alors s’est avec l’esprit plus ou moins présent (que voulez-vous, la fatigue) que j’ai terminé ce documentaire. J’ai donc bien peur que mon billet ne soit pas d’une grande qualité à cause de cette fatigue, du délais d’écriture du billet et finalement, de l’ennui qui m’a pris en toute fin de ma lecture.
Au tout début, la place est laissée à ces auteurs qui n’ont trouvé dans leurs voyages que désagréments et cela m’a quelque peu aigrie, car il me semblait égoïste que des individus partis, pour certains, afin de trouver de l’inspiration et ont été incapable d’apprécier cette grande occasion. Je ne comprends pas que ces hommes qui ont comme travail de décrire l’esprit humain soient incapable de l’apprécier et de l’observer en toute occasion. Toutefois, une fois passé Balzac, Barrès et Baudelaire, j’ai pris un peu plus plaisir à ma lecture. J’ai même eu plusieurs inspirations lecture tout du long j’ai donc téléchargé deux ebooks libres de droits de Bernanos, j’ai sorti Céline de la poussière qui encombrait ma biblio et j’ai drôlement le goût de découvrir d’autres livres de Fitzgerald (spécialement de Zelda ).
Au final, si j’ai beaucoup apprécié certaine partie comme celle des Fitzgerald, du jeune aventureux Jack London, de Claudel l’amoureux du Japon, ils n’ont pu me faire oublier les passages plus ennuyeux dont celui de Proust que j’ai carrément passé faute d’y trouver un quelconque intérêt. Par dessus tout, j’ai apprécié les quelques lignes qui décrivaient ces pays visités d’alors et ce qu’ils étaient devenus maintenant avec l’influence de l’auteur (bien souvent, ce sont des passionnés qui tentent, tant bien que mal, de maintenir la mémoire de ces courts passages). Mais voilà, vu une petite pitchounette arrivée récemment dans ma vie et qui est très demandante en ce moment, je préfère m’envoler vers d’autres livres bien plus faciles et rafraîchissants à lire. Je suis sûre qu’on peut me le pardonner.
Extraits
« Alors on part. Vers la vraie vie, qui est toujours ailleurs. Les mauvaises raisons de partir ne manquent pas. Quand ce n’est pas pour se fuir, c’est pour s’évader d’une société qui, toujours, se complaît dans ses petitesses, se vautre dans ses médiocrités et ne sait plus offrir des perspectives d’absolu. » p.3
« Paradoxes des paradoxes pour l’écrivain qui se rêvait vacher, son séjour en Amérique du Sud, loin de le dispenser de l’âpre discipline des pages quotidiennes, est l’occasion d’une exceptionnelle ardeur créatrice. » p.73
« Le mot détachement ne serait pas exact, ce serait plutôt un écartement des choses de moi […] J’ai beaucoup de peine à trouver ma place exacte dans ce monde qui n’est plus fait pour moi. » p. 143
Livres ajoutés à ma PAL/LAL : Sous le soleil de Satan de Bernanos, Le journal d’un curé de campagne de Bernanos, Voyage au bout de la nuit de Céline, Tendre est la nuit de Fitzgerald, L’adieu aux armes de Hemingway et Accordez-moi cette valse de Zelda Fitzgerald.