Au bonheur des ogres

17 août 2013

Daniel Pennac

220 pages

Ebook

Benjamin Malaussène fait un métier peu courant, il est bouc-émissaire dans un grand magasin. Son travail consiste à s’arranger pour que toutes les plaintes soient retirées en présentant au client le visage le plus pitoyable possible. En fait, Benjamin est un type avec une vie plutôt étrange, il est le plus vieux d’une famille de six et il s’occupe seul de cette ribambelle d’enfants. Sa mère venant parfois lui déposer un nouveau poupon dans les bras mais repartant aussitôt.

Mais voilà que les bombes commencent à exploser dans le magasin où il travaille, semant la pagaille et la mort. Le seul suspect : lui. Toujours présent, malgré lui, sur les lieux du crime. Benjamin commence à trouver que son rôle de bouc-émissaire lui colle un peu trop à la peau.

J’ai lu ce livre dans le cadre du Club de Lecture de Montréal où nous devions choisir un Daniel Pennac et puisque j’avais celui-ci de téléchargé, j’en ai profité (ça et parce que j’avais commencé Comme un roman du même auteur et que je l’ai vite lâché lol). En commençant ma lecture, je ne savais pas du tout dans quoi je m’embarquais n’ayant pas lu le résumé. Lorsque les explosions ont commencé, j’ai bien dû m’avouer que j’étais en train de lire un policier … et que j’adorais ça.

L’apparence seule des couvertures de la série Malaussène suffit pour que l’on comprenne qu’il y a pas mal de folies là-dedans ce qui diffèrent des autres policiers et des autres livres en général. Dans tous les éléments incongrus qui parsèment ce livre j’ai eu l’impression de sentir le plaisir de l’auteur, comme s’il écrivait, avant tout, pour lui. Ce plaisir est contagieux, en tout cas, car j’en ai oublié l’intrigue pas mal tiré par les cheveux (moi et les ogres, disons que ça ne colle pas trop).

ce qui m’a vraiment donner un coup de coeur pour Au bonheur des ogres, c’est le héros lui-même. Je suis désolée, mais Benjamin Malaussène c’est mon type de gars. C’est un magnifique grand frère et qui, malgré toute les conneries que sa famille lui fait subir, adore ses frères et soeurs de tout son être. Il ne sait pas comment il va réussir à nourrir tous ses enfants dont il a la garde et pourtant, l’idée d’en avoir un de plus sur les bras fait exploser son coeur de joie.

Des personnages hyper-attachants et attachés aux autres, ainsi que pas mal de folies, voilà ce qui m’aura rendu Pennac si séduisant. L’idée d’Ogres qui faisaient exploser des bombes, ça ne m’attirait pas … mais j’avais Benjamin. Et si je vous dit que j’ai téléchargé la suite, ça ne vous étonnera pas, n’est-ce pas ;)

Extrait