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La bouquinerie aux deux colombes
26 février 2016

La momie

5156957TTBL


Anne Rice

Pocket

1992

381 pages


« Il fut autrefois le plus grands de tous les pharaons. Mais, ayant bu l’Élixir de Vie, il est aujourd’hui devenu Ramsès le Damné. Ressuscité dans l’Angleterre du début du siècle, il se cache sous l’identité du Dr. Ramsey, spécialiste en égyptologie, et ne tarde pas à s’éprendre de Julie, fille de l’archéologue qui a découvert son tombeau. Mais un amour vieux de plusieurs millénaires ne cesse de le hanter et va le pousser à commettre un acte qui menace ses amis mortels du plus terrible des dangers.»
4e couverture

 

3


J’ai trouvé ce livre dans les étagères de mon café préféré, dorénavant utilisées afin de faire des échanges de bouquins entre clients. Tu en prends un, tu en laisses un. J’avais remarqué que cette pratique fonctionnait plus ou moins dans les espèces de «boîtes aux lettres» géantes que l’on retrouve maintenant un peu partout dans les rues de Montréal car elles finissaient par être vidé de tout leur bon contenu et remplacé par des revues. Bref, les gens ne semblent pas encore comprendre la partie : tu en laisses un en échange. Mais à l’intérieur des cafés ou restos, ça semblent quand même bien marcher. Donc, revenons-en à nos moutons. Je suppose que ce Pocket tout abîmé ne devait pas être considéré comme un bel échange mais pour moi qui rêvait de lire cet ouvrage d’Anne Rice, un des rares que je n’avais pas encore lu, ça été une vraie trouvaille.

Je dois avouer que ce fut un plaisir de renouer avec l’ancienne écriture d’Anne Rice avant qu’elle ne devienne une grande bigote et j’ai été étonné de la direction où elle a amené son histoire. J’étais incapable de m’imaginer dans quel milieu, à quel siècle, on pouvait faire apparaître une momie sans que cela ne paraisse complètement ridicule et éculé. Et bien voilà, un archéologue découvre la momie de Ramsès le Damné qui prétend posséder la recette d’une potion rendant immortel. Toutefois, cet archéologue est aussi un grand chef d’entreprise qui a laissé les rênes de sa business à son frère dont le fils dépense une fortune dans les jeux de hasard, l’alcool et les femmes. Lorsque le vieil homme est découvert sans vie dans le tombeau, la malédiction de la momie, inscrite sur les papyrus, semble de plus en plus réelle. Malgré tout, Julie est bien décidée à respecter le modus operandi de son père et de faire, nonobstant son deuil et ses nouvelles fonctions de chef de l’entreprise familiale, exposer la momie et ses objets précieux dans sa maison de Londres. Il ne faudra pas beaucoup de temps pour que Ramsès se réveille de son lourd sommeil et que la propriétaire des lieux n’en prenne conscience. Contrairement aux avertissements des papyrus, Ramsès se trouve à être un homme séduisant, intelligent et sage dont Julie tombe vite amoureuse. Malgré tout, le réveil de cette momie amènera le trouble et de grandes souffrances pour cette famille et ses amis proches.

Même si mon esprit s’est égaré plus d’une fois et que j’ai eu bien de la difficulté à suivre l’évolution de l’histoire (ceci n’étant pas de la faute du roman) j’ai bien apprécié ma lecture. Il y avait toutefois quelques longueurs lorsque Ramsès et Julie quitte Londres pour un «pèlerinage» en Égypte afin de visiter les lieux connus par l’ancien pharaon. Je dois avouer qu’à ce stade, je cherchais encore où le genre «horreur» pouvait être appliqué à ce roman. J’ai fini par le découvrir. Ah l’esprit machiavélique d’Anne Rice ! J’ai été bien servie côté horreur et meurtre. Un bon livre qui revisite avec succès le thème de la malédiction de la momie grâce à une auteure passé maître dans le genre.

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Commentaires
P
Ha ça me rassure. j'avais bien aimé les 3 premiers tomes des chroniques des vampires, mais la mayonnaise n'a pas pris du tout avec le voleur de corps. <br /> <br /> J'ai essayé le tome 1 des sorcières qu'on m'avait offert, rebelote j'ai calé au bout de 60 pages. <br /> <br /> J'ai essayé Le sortilège de Babylone qu'on m'a présenté comme un de ses meilleurs romans, ces discussions sans fin entre Ariel et l'écrivain, et l'insistance lourde très lourde sur la fascination de... ben, tout le monde, envers Azriel m'ont vite gonflée - j'ai eu l'impression d'un copié collé du début d'Entretien avec un vampire, mais en plus long, plus lourd avec un écrivain et un fantôme au lieu d'un journaliste et un vampire, et une histoire qui met beaucoup de temps à se mettre en place ( sans qu'on puisse vraiment faire le lien avec le meurtre de la fille au début), j'ai jeté l'éponge.<br /> <br /> J'étais en train de me dire qu'il me faudrait relire Entretien pour voir si j'accroche encore ou si c'est moi qui l'avait lu au bon moment, où j'étais réceptive. Histoire de voir si ça marcherait à nouveau ou si je suis devenue trop critique pour apprécier. Je ressayerai et on verra bien, mais je note cette momie dans un coin de ma tête pour lui donner une chance si l'occasion se présente.
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